• Investir au Niger

    4. DES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT SURES ET RENTABLES

    4.1 Investir dans les mines

    Le sous-sol, nigérien est riche en ressources minérales. Il regorge d’importantes réserves d’uranium, de fer, de phosphates, de charbon, d’or, de calcaire, de gypse, etc. L’exploitation des gisements d’Azelik et d’Imouraren à l’horizon 2013 fera passer la production d’uranium du pays de 4 000 à 10 000 tonnes par an.

    Le potentiel en uranium

    Ressources :

    3 Bassin de Tim Mersoï : 480 000 tonnes d’uranium métal.

     Etat actuel des permis :

    - permis d’exploitation : 4

    - permis d’exploration : 89

    - permis en demande : 135

    - permis libres : 327

    Le potentiel en charbon

    Ressources :

    - Bassin de Tim Mersoï : 15 millions de tonnes

    - Ader Doutchi (Salkadamna) : 70 millions de tonnes

    État actuel des permis :

    - permis d’exploitation : 1

    - permis d’exploration : 2

    - permis en demande : 1

    - permis libres : 48

    Le potentiel en fer

    Ressources :

    - Say-Kollo-Kirtachi (Liptako) : 1,2 milliards de tonnes

    - Termit (Damagaram Mounio) : 8 milliards de tonnes

    État actuel des permis :

    - permis en demande : 5

    - permis libres : 34

    Le potentiel en Phosphate

    Ressources :

    - Nord Tahoua : 7 millions de tonnes

    - Say-Tapoa : 207 millions de tonne

    État actuel des permis :

    - permis en demande : 4

    - permis libres : 11

    Le potentiel en Or

    Ressources :

    - Damagaram Mounio– Aïr : 6 tonnes d’or métal et des indices intéressants ;

    - Liptako : 26 tonnes d’or métal

    État actuel des permis :

    - permis d’exploitation : 2

    - permis d’exploration : 15

    - permis en demande : 22

    - permis libres : 46

     4.2. Investir dans le secteur pétrolier

    Le Niger a un potentiel pétrolier lié à deux grands bassins sédimentaires, susceptibles d’abriter des hydrocarbures, qui couvrent 90 % du territoire national (gazeux, liquides ou solides).

    Les réserves pétrolières sont estimées à plus de 700 millions de tonnes.

    Le cadastre pétrolier du Niger dispose de :

    - 4 blocs sous licence : KAFRA, BILMA, TENERE et AGADEM (Le bloc d’AGADEM fait l’objet, depuis novembre 2011, d’une exploitation) ;

    - 34 blocs sont libres ;

    - 30 demandes de permis de recherche sont en cours d’examen.

    En outre, le Niger en collaboration avec l’Algérie et le Nigéria envisage la construction du gazoduc transsaharien (Nigéria-Niger-Algérie) vers l’Europe.

    4.3. Investir dans l’énergie

    En matière d’énergie, le Niger envisage :la promotion de l’hydroélectricité sur le barrage de Kandadji avec une centrale de 130 MW sur le fleuve Niger ;la construction d’une 2ème centrale thermique à charbon à Salkadamna (l’étude de faisabilité est en phase de bouclage et la puissance est estimé entre 200 et 500 MW) ; la promotion des centrales solaires.

    4.4. Investir dans l’industrie

    En matière de développement industriel, les opportunités sont offertes pour la transformation et la valorisation industrielle des produits agro-pastoraux à fort potentiel : le niébé, le souchet, l’oignon, les cuirs et peaux, la viande et le lait, etc.

    En dehors des Industries existantes, les opérations suivantes sont prévues pour les années à venir : la construction de deux nouvelles cimenteries dans la région de l’Ader et la création d’une nouvelle zone industrielle à Niamey.

    4.5. Investir dans les infrastructures

    Des opportunités d’investissement existent :

    -      Dans le domaine des transports la création de sociétés de transport ;le renouvellement du parc automobile de transport public ;la promotion des moyens intermédiaires de transport notamment en milieu rural; la création d’une compagnie de transport aérien viable ;la réhabilitation de l’aéroport international de Niamey ;la mise en normes internationales des aéroports d’Agadez, de Zinder et de Maradi ;la réalisation du port sec de Dosso ;la réalisation de la boucle ferroviaire (Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan).Les études relatives à tous ces projets sont disponibles.

     

    -      Dans le domaine des services de communication: l’établissement et l’exploitation des réseaux et services de télécommunication ; la réalisation d’un réseau backbone national en fibre optique, la réalisation de projet e-gouvernement et l’attribution de licences de 3èmeet 4èmegénération, la privatisation de la Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL) et sa filiale Sahel Com (téléphonie cellulaire) ; le projet de migration vers la radio diffusion numérique terrestre.

     

    -      Dans le domaine de l’urbanismeLe Niger présente d’énormes opportunités d’investissements dans l’urbanisme notamment dans le cadre du programme Niamey Nyala ‘’ Niamey la Coquète’ ’la rénovation du centre-ville de Niamey ; l’aménagement du plateau de SAGUIA ; l’assainissement des villes ; la rénovation de la zone administrative ; l’aménagement de la corniche YANTALA-GAMKALE ;

     

    L’aménagement du GOUNTY YENA ; la construction de 5000 logements.

    4.6. Investir dans l’Agriculture

    Les programmes agricoles prioritaires proposés pour la recherche d’investissements complémentaires d’ici 2015 sont :

    - la réalisation de40 000 ha, sous irrigation;

    - la réalisation des productions fourragères sur 10 000 ha et la création de 500 fermes modernes d’élevage (ouvert aux investisseurs) ;

    - l’acquisition d’intrants agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires, etc.) et d’équipements pour la production et la transformation des produits;

    - la réalisation et /ou la réhabilitation de 300 ouvrages de mobilisation de l’eau à usages multiples (agriculture, élevage, pêche …) et de 20 forages profonds agricoles ;

    - la construction /réhabilitation de 20 marchés à bétail, 20 marchés céréaliers, 30 comptoirs de commercialisation, 150 centres d’achat et de commercialisation et la réalisation de 1500 km de piste desserte ;

    - Les cultures de rentes constituent un potentiel pour l’agro-industrie, l’agro-business et l’exportation. Il s’agit notamment de :

    Niébé : le Niger est le principal producteur de la sous-région avec deux (2) variétés de niébé : rouge et blanc. La production globale est estimée à plus de 1 500 000 tonnes en 2011. Le Nigéria constitue son principal marché qui absorbe la presque totalité de cette production.

    Oignon : le Niger est le premier producteur et exportateur de la sous-région avec une production de près de 600 000 tonnes en 2011. La variété ‘’violet de Galmi’’, propre au Niger présente goût piquant unique et très caractéristique. Son aptitude à la conservation et à la transformation confère à cette variété des potentialités exportables avec des taux de matières sèches intéressants.

    Souchet : Avec une production de plus de 50 000 tonnes en 2010, la filière regorge des potentialités en termes de production et de marchés.

    Sésame: La production est estimée à plus de 90 000 tonnes en 2011.Son marché est en plein essor à travers le monde.

    Arachide : L’arachide est produite dans toutes les régions. Depuis l’année 2006, on observe une relance de la production arachidière qui dépasse les 100 000 tonnes en 2011.

    Gomme arabique : la production locale dépasse 4000 tonnes. Elle est susceptible de progresser rapidement pour répondre à la croissance de la demande mondiale. On prévoit un quadruplement des exportations dans les années avenir.

    D’autres cultures maraîchères telles que l’ail et le poivron, sont également des filières porteuses.

    4.7. Investir dans l’élevage

    Le potentiel en élevage est considérable avec un effectif du cheptel estimé en 2010 à plus de 38 000 000 de têtes, toutes espèces confondues. Les opportunités d’investissements sont offertes par la valorisation cuirs et peaux et le lancement d'ambitieux programmes de développement de l'élevage. Des opportunités sont : le projet de construction de la tannerie moderne de Malbaza et des usines d'aliment pour bétail à Niamey et à Zinder ; la construction d’un marché à bétail sur la frontière avec le Nigéria ; la construction d’une chaine d’abattoirs le long de la frontière du Nigéria.

    4.8. Investir dans le secteur financier

    Le secteur bancaire, constitué de 10 banques commerciales et d’une banque agricole. En matière d’assurance, le secteur est sous exploité avec seulement quatre compagnies pour un marché dynamique. Des opportunités sont offertes pour la création de banques commerciales et des établissements d’assurance en tous genres pour faciliter les transactions avec les investisseurs notamment britanniques et américains.

    4.9. Investir dans le Tourisme et l’Hôtellerie

    Le produit touristique nigérien est centré sur trois destinations : le « Tourisme Saharien » au Nord ; le « Tourisme fluvial » dans la vallée du Fleuve Niger ; le « Tourisme culturel » est dominant dans le Centre -Est du Niger.

    Pour l’exploitation et la valorisation de ces potentialités le gouvernement envisage :

    -      la Construction d’un Complexe Hôtelier de 5 Etoiles à Niamey dans la Zone de l’Aéroport International Diori Hamani ;

    -      la Construction d’un Hôtel de Grand Standing à la Rive Droite (5ème Arrondissement) de Niamey ;

    -      la mise en concession de l’hôtel Gaweye de Niamey ;

    -      la Construction de Restaurant de Grand Standing à Niamey ;

    -      l’Aménagement du Site Touristique du Désert de Tal (DIFFA) ;

    -      l’Aménagement Touristique du site des Eaux de la Source Thermale de TAFADEK (AGADEZ) ;

    -      la Valorisation de la Mare d’Albarkaïzé (DOSSO) ;

    -      la Création d’un Centre de Formation aux métiers de l’hôtellerie et du tourisme.

    Tous ces projets peuvent se réaliser dans le cadre d’un partenariat public-privé.

    4.10. Investir dans l’artisanat

    L’artisanat nigérien est riche et varié et son marché et des produits sont demandés sur tous les continents. Il s’adapte au contexte actuel orienté vers un modernisme et constitue un fort potentiel de croissance. Les opportunités d’investissement sont offertes pour : la production et la commercialisation des produits de la bijouterie, de la maroquinerie, du tissage, de la broderie traditionnelle, la vannerie, la sculpture sur pierre et de la pyrogravure et la création d’une unité de Céramique et de poterie moderne à Boubon.

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